Partant du principe que "le soleil représente le poumon de la terre, que sans lui et sa lumière il n'y aurait aucune forme de vie sur notre planète", il est prouvé que la lumière utilisée en luminothérapie se rapproche énormément de la lumière naturelle, indépendamment du moment du jour, de l'année, de l'ensoleillement extérieur, et cela pour une efficacité comparable.
Partir en voyage sous le soleil est une option merveilleuse mais s'orienter vers la luminothérapie est beaucoup moins coûteux, tout en assurant une source d'énergie pour divers fonctionnements corporels, liés à la dose de lumière reçue.
Il est important de spécifier que les appareils de luminothérapie sont hautement sécuritaires parce qu'ils sont agréés et testés avant leur mise en marché, et font partie des électro-médicaux encadrés par une direction européenne. Ils présentent le sigle "CE", suivi d'un numéro à 4 chiffres, prouvant leur contrôle régulier et leur validation à titre de produits médicaux. D'où l'importance d'employer des appareils spécialement affectés à usage de la luminothérapie pour une efficacité et une sécurité absolue dans le traitement. Les ampoules utilisées en luminothérapie sont très intenses. Par contre, les rayons UV et les infrarouges y sont filtrés et éliminés par des tubes typiques.
Les spécialistes sont unanimes, la luminothérapie joue le rôle d'un régulateur dans l'horloge interne de l'organisme. Cependant, ils soumettent deux hypothèses : les uns affirment que sa lumière agit sur l'épiphyse (ou glande pinéale du cerveau), spécifiquement sur l'hormone que l'on connaît sous le nom de mélatonine ; les autres pensent qu'elle réagit plutôt au niveau de neurotransmetteurs comme la dopamine et la sérotonine. Au fil du temps, et à force d'expérimentations, les spécialistes adhèrent de plus en plus pour la seconde théorie.
"(...) il est prouvé que la lumière utilisée en luminothérapie se rapproche énormément de la lumière naturelle (...) " |
Lors d'une séance de luminothérapie, en centre ou à domicile, on expose ou on s'expose à cette lumière afin qu'elle atteigne la rétine de l'œil qui la transmet au cerveau. Elle voyage ensuite par le système nerveux jusqu'au noyau supra-chiasmatique (partie du cerveau sensible à la lumière), et suivant le rythme circadien, il y a gérance et régularisation des fonctions organiques. La lumière domine la sécrétion hormonale et de même, le délai et le tempo du sommeil, les fonctions végétatives et le système immunitaire, entre autres. Des recherches physiologiques démontrent que la luminothérapie a aussi sa posologie sur nos rythmes internes, soit son intensité et la durée de son application appelée "La courbe de Réponse et de Phase". En général, une dose lumineuse d'au moins 2,500 lux ou plus, pendant deux heures, est recommandée pour opérer sur les noyaux supra-chiasmatiques, et si la dose est de 10,000 lux, une demi-heure est son équivalence.
Les séances de luminothérapie doivent s'effectuer le matin, de préférence dans l'heure et demie suivant le lever, jamais après 16 heures (sauf sur ordonnance). Ainsi, pour les personnes âgées se couchant et se levant trop tôt, qui souffrent de somnolence le jour, l'exposition peut se différer jusqu'à 17 ou 18 heures. Pour ce groupe d'âge en particulier, la gériatrie propose des séances de luminothérapie dans une ambiance rassurante et un accompagnement régulier. Quant aux adultes, adolescents et enfants qui s'exposent à la lumière du soleil, ils peuvent sans risque recourir à la luminothérapie mais à l'ultime condition de respecter la distance confortable de 50 centimètres. Connaissant les effets et les propriétés de la luminothérapie, et pour éviter des choix inopportuns, il ne vous reste qu'à évaluer vos besoins personnels avec votre médecin soignant, et ensuite chercher l'information au sujet des produits disponibles (et nombreux) sur le marché. Bonne thérapie en lumière ! |