De façon générale, toute personne n'étant pas réfractaire à la lumière du soleil ne le sera pas à celle d'une lampe de luminothérapie, du moins le risque est très faible. Cependant, il est à noter que simultanément à la cure, il convient de ne pas absorber un complément de vitamine D pour éviter un risque d'intoxication dangereux pour la santé.
Conséquemment, la meilleure référence est de consulter préalablement son médecin traitant. Qui mieux que lui peut prescrire ou proscrire cette thérapie comme complément d'un autre traitement médical en cours ?
Par ailleurs, pour les personnes sensibles à la lumière naturelle ou porteuses de maladies latentes de l'œil, seul un ophtalmologiste peut donner une recommandation curative ou préventive. Concernant les personnes atteintes de divers problèmes mentaux nécessitant une médication, ce qui la plupart du temps augmente la sensibilité à la lumière, il est fortement suggéré de prendre conseil auprès de son médecin-psychiatre.
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Contre-indication: maladies oculaires |
Veuillez noter que la luminothérapie est contre-indiquée dans les cas de maladies oculaires suivantes :
Cataracte : Opacité du cristallin évoluant vers une cécité partielle ou totale.
Conjonctivite : Inflammation de la membrane des paupières et de la face intérieure du blanc de l'œil.
Glaucome : Augmentation de la pression intraoculaire menant vers une diminution insidieuse du champ visuel.
Herpès : Virus se logeant dans les ganglions correspondants à la zone oculaire.
Iritis : Inflammation de l'iris résultant d'une formation excessive de vaisseaux sanguins au niveau du tissu conjonctif.
Orgelet : Petit furoncle de la forme et de la grosseur d'un grain d'orge, se développant sur le bord libre de la paupière.
Rétinite ou rétinopathie : Toute affection ou inflammation de la rétine le plus souvent associée au diabète.
Syndrome de Sjögren : sensation de sable dans les yeux, plus brûlures et rougeurs.
Uvéite : Inflammation de l'uvée, membrane intermédiaire, située entre l'enveloppe
externe de l'œil et la rétine.
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Contre-indication: maladies psychologiques |
La luminothérapie est contre-indiquée pareillement dans les cas de maladies
psychologiques suivantes :
Autisme : Repli pathologique sur soi, entraînant la perte de contact avec le monde extérieur.
Hystérie : Trouble psychique se convertissant en vive excitation physique parfois poussée jusqu'au délire.
Névrose : hystérie, obsession ou phobie suscitant des réactions de défense hostile.
Obsession compulsive : Accomplissement de rituels conscients et ininterrompus plus esquive de situations intolérables.
Paranoïa : Surestimation de soi-même, tendance à se sentir continuellement agressé ou persécuté, d'où la méfiance et la suspicion, conduisant à l'inadaptation sociale.
Psychose : Altération profonde des fonctions intellectuelles et de la personnalité, souvent caractérisées par des hallucinations ou du délire.
Schizophrénie : Psychose délirante chronique créant une dissociation et une
perturbation du rapport au monde extérieur.
Syndrome maniaco-dépressif : Alternance plus ou moins régulière d'excitation maniaque et de dépression mélancolique chez une même personne.
On doit considérer que l'irritabilité, les irritations oculaires et la migraine sont des effets secondaires des premières cures de luminothérapie, elles ne persistent que quelques jours seulement. Les chercheurs et les spécialistes de la santé, sans oublier les utilisateurs, sont unanimes sur les bénéfices concrets et humanitaires de la luminothérapie. Il reste évident qu'ils vont tous persister vers sa lumière. Souhaitons que devant tant d'efficacité et de bons résultats, elle gagnera en popularité dans les années à venir, épargnant à des milliers d'utilisateurs, la prise de médication chimique. Pour un retour sain vers les sources naturelles de guérison, ne faut-il pas commencer par faire la lumière sur soi… |